Marc Brunssen a obtenu son diplôme du Baccalauréat International à la Schule Schloss Salem en Allemagne et a continué ses études à la London School of Economics. Il travaille maintenant pour le cabinet international Boston Consulting Group et il a présenté sa candidature pour un diplôme universitaire de deuxième cycle de l’Université Standford en Californie aux États-Unis.
Qu’est-ce qui vous a poussé à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
J’ai grandi dans une petite ville, dans le nord de l’Allemagne. Mon monde était petit et mon horizon ne dépassait pas la ville voisine. Lorsque j’avais 16 ans, j’ai décidé de passer une année scolaire aux États-Unis. Cette expérience a changé mon regard sur la vie : j’ai réalisé qu’il y avait bien plus que la petite école de ma ville natale. Cela va sans dire que je voulais explorer, être mis au défi et m’épanouir encore davantage, lors de mon retour en Allemagne. C’est pourquoi j’ai rejoint le Salem International College, à 800 kilomètres de ma ville natale, pour suivre le Programme du diplôme de l’IB.
Quel parcours avez-vous suivi pour arriver là où vous en êtes aujourd’hui ?
Le Programme du diplôme et le Salem International College m’ont permis de prendre un bon départ dans ma vie scolaire et professionnelle. C’est une chance unique d’avoir été accepté dans cet établissement à l’aide d’une bourse, et ça, je l’ai toujours su. Sans le soutien de l’IB, mon admission au sein de l’établissement aurait été très difficile et je n’aurais pas eu les opportunités qui se sont soudainement présentées à moi. Plus encore, je n’aurais a priori jamais osé déposer ma candidature dans cet établissement !
D’une certaine façon, la boucle est bouclée : le Programme du diplôme m’a énormément aidé, c’est maintenant à mon tour de rendre service aux autres.
Je voulais donc donner quelque chose en retour : j’ai fondé une société qui produit des manuels numériques pour le Programme du diplôme de l’IB. Grâce aux revenus générés par la société, nous avons fourni des manuels numériques et des ordinateurs portables à des établissements publics, dans des communes de Namibie. D’une certaine façon, la boucle est bouclée : le Programme du diplôme m’a énormément aidé, c’est maintenant à mon tour de rendre service aux autres.
Je travaille actuellement pour le cabinet international Boston Consulting Group, assistant des clients dans le secteur public et dans le secteur privé. En ce moment, je prépare un diplôme universitaire de deuxième cycle à l’Université Stanford. C’est absolument fascinant de retourner sur les bancs de l’école où je fais de nouveau appel à de nombreuses compétences de pensée critique que j’avais initialement acquises durant le Programme du diplôme.
Un défi auquel je réfléchis beaucoup à l’Université Stanford est la façon dont l’intelligence artificielle va changer notre manière de travailler et d’interagir dans les prochaines décennies. La plupart, sinon tous les métiers pourront être très différents à l’avenir. Comment cela influencera-t-il la politique ? Les citoyens suivront-ils des dirigeants rétrogrades qui promettent de restaurer l’Ancien Monde et ses certitudes ? Ou profiteront-ils des changements et des nouveaux défis en tentant de les modeler, collectivement, d’une manière positive ?
Quel enseignant de l’IB vous a le plus influencé ?
Avant de commencer le Programme du diplôme, j’avais toujours eu d’excellents résultats et je réussissais bien à l’école sans fournir trop d’efforts. Mais, j’ai passé un premier examen pour le cours d’histoire au NS (niveau supérieur) de l’IB avec Mme Gurlitt. Lorsque j’ai reçu ma copie après correction, il y avait du rouge partout. « Prenons le temps de discuter, » avait-elle écrit en dessous. J’avais peur. Peut-être que le Programme du diplôme et le Salem International College étaient à un tout autre niveau. Étais-je bien à la hauteur ? Durant notre discussion, Mme Gurlitt m’a aidé à comprendre que je n’étais pas seul, de nombreux autres élèves avaient leurs propres doutes et questionnements sur le Programme du diplôme, et que je pouvais toujours compter sur elle pour m’aider à réaliser mon potentiel. Elle m’avait donné cette note finale pour m’ouvrir les yeux et pour me rappeler que je devais travailler dur. À partir de ce moment, j’ai travaillé d’arrache-pied.