L’IB encourage le sens du civisme et de l’engagement social ainsi que la rigueur scolaire. Kalyani Subbiah est un parfait exemple de cette volonté de rendre le monde meilleur. Après avoir obtenu une bourse pour suivre le Programme du diplôme de l’IB à Singapour, elle est retournée en Inde pour préparer un diplôme de deuxième cycle intégré en sciences humaines et sociales avec une spécialisation en développement. Elle souhaite poursuivre ses études tout en travaillant pour améliorer la vie de ceux qui l’entourent.
Après avoir vu une annonce dans un journal local sur les bourses proposées par la Global India International School de Singapour pour suivre le Programme du diplôme, Kalyani Subbiah a décidé de postuler et a obtenu l’une des dix bourses attribuées cette année-là. Avec une note frôlant la perfection (44 sur 45), elle a réussi à bien se classer. Kalyani Subbiah était motivée par ce que proposait l’IB, qui semblait à la fois intéressant et nouveau par rapport au programme d’études indien qu’elle avait suivi depuis toujours. Elle allait pouvoir donner une autre dimension à ses études et se lancer dans la recherche. « Je voulais suivre le programme de l’IB parce que je n’avais pas envie de choisir entre une filière et une autre, soit les sciences soit le commerce, je voulais étudier les deux... J’avais aussi entendu dire que l’approche de l’apprentissage y était très intéressante par rapport au programme habituel. »
Kalyani Subbiah a particulièrement aimé le séjour d’apprentissage par le service organisé par l’établissement dans le cadre du programme CAS. « Nous sommes allés à Chiang Mai, en Thaïlande. Nous avons travaillé avec des enfants pendant deux ou trois jours, en milieu rural, et voir comment ils s’adaptent à des conditions de vie peu favorables m’a apporté une autre perspective. J’ai beaucoup aimé les interactions que nous avons pu avoir avec eux et en apprendre davantage sur leur façon de vivre. C’est ce qui m’a le plus marquée dans ma scolarité à l’IB. »
Kalyani Subbiah étudie actuellement à l’Indian Institute of Technology (IIT) Madras où elle prépare un diplôme de deuxième cycle intégré en sciences humaines et sociales avec une spécialisation en développement. « Je m’intéresse à l’économie et au développement, parce que je vis moi-même dans un endroit où je vois beaucoup de pauvreté et de corruption, et j’aimerais que la situation s’améliore. »
Au départ, Kalyani Subbiah était un peu inquiète à l’idée de revenir étudier en Inde, mais elle explique que « l’IIT-Madras est l’une des principales universités indiennes. L’IIT est plutôt tourné vers l’avenir, et par rapport aux autres universités du pays, il ne met pas l’accent sur l’apprentissage par cœur et la mémorisation. Donc, finalement, la transition s’est faite en douceur ». Kalyani Subbiah pense que les possibilités d’enseignement supérieur offertes par l’Inde, comme celles de l’IIT-Madras, correspondent bien au type de préparation qu’elle a reçue à l’IB. En Inde, les examens d’entrée sont fréquents. Et bien qu’elle ait senti la pression monter pendant sa préparation au mois d’avril, Kalyani Subbiah conseille à ses pairs de garder à l’esprit les valeurs enseignées par l’IB pour réussir leur passage vers l’enseignement supérieur.
Dans le cadre de son service civil, Kalyani Subbiah travaille actuellement sur un projet d’aide aux étudiants aveugles, et elle envisage de s’associer à d’autres projets l’année prochaine. Elle consacre son temps libre à sa passion : la musique. Elle joue du violon et chante de la musique classique indienne. Elle s’est également liée d’amitié avec plusieurs étudiants européens participant à un programme d’échanges dans son université et leur fait découvrir la culture et la vie indiennes. Lorsqu’elle aura obtenu son diplôme, elle aimerait travailler dans une ONG pendant un temps, puis poursuivre un doctorat dans un domaine lié au développement.
« Je pense vraiment que l’IB m’a aidée à l’université. La vie y était bien moins stressante pour moi que pour mes pairs. »