Hugh Hsu a obtenu le diplôme du Baccalauréat International en 2015 à la Fudan International School. Aujourd’hui, il étudie le commerce international à l’université des sciences et technologies de Hong Kong (HKUST). Après ses études, il compte se lancer dans la création d’entreprise.
Qu’est-ce qui vous a décidé à préparer le diplôme du Baccalauréat International ?
Le Programme du diplôme est universellement connu pour être un programme très rigoureux qui encourage les élèves à se dépasser, non seulement sur le plan scolaire, mais aussi dans le sport, les arts et l’apprentissage par le service. Cela m’a plu parce que la meilleure façon de grandir intellectuellement est de surmonter plusieurs obstacles en même temps.
Cependant, le Programme du diplôme ne se limite pas au dépassement de soi. Son objectif est en partie d’aider les élèves à incarner les dix qualités du profil de l’apprenant de l’IB, qui sont les suivantes : chercheurs, informés, sensés, communicatifs, intègres, ouverts d’esprit, altruistes, audacieux, équilibrés et réfléchis. Le Programme du diplôme est d’autant plus enrichissant qu’il est ancré dans une vision faisant preuve d’une grande profondeur.
Lorsque vous étiez élève de l’IB, comment avez-vous orienté vos études dans le cadre du Programme du diplôme afin qu’elles correspondent à vos centres d’intérêt ? Quels cours vous ont été les plus utiles ?
J’ai choisi mes cours en fonction de mes points forts et de mes centres d’intérêt, mais j’ai également choisi des cours représentant une vraie nouveauté pour moi, comme le cours d’anglais A : littérature au niveau supérieur (NS) et le cours de chimie NS. Bien entendu, il est plus difficile de suivre des cours nouveaux. Mais comme je devais m’en tenir aux mêmes six cours pendant deux ans, j’ai voulu apprendre des choses vraiment nouvelles et découvrir de nouveaux domaines que je n’aurais pas pu étudier autrement. Bien que difficiles, ces deux cours se sont avérés des plus utiles.
« Nombre des grands travaux que l’on doit réaliser à l’université exigent énormément de recherches et d’organisation précise, mais dans des délais bien plus serrés. Le mémoire permet aux élèves de se faire une idée de ce qui les attend dans la prochaine étape de leur vie. »
Dans le cours d’anglais, j’ai pu m’essayer à l’écriture dans différents styles et à la lecture à partir de perspectives complètement nouvelles. La rédaction et la lecture analytique n’ont jamais été mes points forts. Néanmoins, le cours m’a donné une nouvelle perspective et m’a permis de discerner la vie derrière le simple texte littéraire. En d’autres termes, il m’a donné la capacité de « me mettre à la place d’autrui » par l’intermédiaire de son écriture.
Il en va de même pour la chimie. Je n’avais jamais vraiment maîtrisé cette matière. Au début du cours, mon manque de connaissances était criant. Mon ignorance s’est évaporée au fur et à mesure que je me suis attelé à comprendre les concepts et à les appliquer en laboratoire. À terme, je me suis mis à apprécier la valeur des avancées scientifiques dont nous jouissons aujourd’hui dans notre société.
Le mémoire, la théorie de la connaissance (TdC) et le programme CAS vous ont-ils préparé pour l’université ? Vous ont-ils permis de développer des compétences qui vous sont encore utiles aujourd’hui
Le mémoire m’a donné un avant-goût des grands travaux universitaires. Nombre des grands travaux que l’on doit réaliser à l’université exigent énormément de recherches et d’organisation précise, mais dans des délais bien plus serrés. Le mémoire permet aux élèves de se faire une idée de ce qui les attend dans la prochaine étape de leur vie et les y prépare. Le mémoire est certes un défi mais, en arrivant à l’université, vous aurez une longueur d’avance sur les autres élèves qui n’ont jamais rédigé de travaux de ce type.
Avez-vous rencontré des obstacles dans votre éducation, vos études ou votre carrière ? De quelle manière les avez-vous surmontés ?
L’un des obstacles que j’ai dû surmonter dans le cadre du Programme du diplôme a été le fait de devoir apprendre à hiérarchiser mes priorités. En dehors des études, j’étais très impliqué dans le conseil des élèves et l’équipe de basketball de notre établissement. Ces deux activités me demandaient beaucoup de dévouement et de temps. J’ai effectivement eu du mal à donner le meilleur de moi-même sur les trois plans à la fois. La clé est de s’atteler à chaque aspect séparément, avec le soutien d’une équipe. Avoir le soutien d’une équipe aide vraiment à réduire sa charge de travail et à être plus efficace dans l’atteinte de ses objectifs.