Après avoir obtenu le diplôme de l’IB et terminé ses études à l’Université de Boston, Levent Ozan a commencé des études supérieures en relations internationales, qu’il poursuit actuellement. Les cours de l’IB ont fait naître chez lui une passion pour l’histoire, l’économie et les sciences politiques, et ont contribué à définir ses centres d’intérêt professionnels actuels.
Qu’est-ce qui vous a poussé à préparer le diplôme du Baccalauréat International ? Qu’est-ce qui vous a plu dans le programme ?
J’ai choisi le diplôme de l’IB pour me démarquer des autres élèves dans un environnement scolaire aujourd’hui très compétitif. Le diplôme de l’IB est attractif à la fois parce qu’il est reconnu et parce que les cours qu’il propose sont uniques et intéressants par rapport aux autres systèmes éducatifs. La théorie de la connaissance (TdC) et le programme créativité, activité, service (CAS) en sont de bons exemples : la TdC sollicite les capacités intellectuelles des élèves alors que le programme CAS fait appel à leurs compétences sociales et leur demande d’aller sur le terrain. C’est quelque chose que l’on voit rarement dans d’autres systèmes.
Lorsque vous étiez élève de l’IB, comment avez-vous orienté vos études dans le cadre du Programme du diplôme afin qu’elles correspondent à vos centres d’intérêt ?
Avant d’entrer à l’université, j’étais persuadé que je ferais médecine. Mais comme les écoles de médecine exigent un diplôme de premier cycle, j’ai dû choisir une spécialisation. Il se trouve que j’ai choisi sciences politiques, et cela m’a fortement intéressé. J’avais déjà suivi un cours d’histoire du niveau supérieur et ce que j’y ai appris m’a vraiment permis de me démarquer du reste de ma classe. Pourquoi ? Parce que ce cours n’avait pas pour but de nous forcer à mémoriser des événements historiques. Notre cours d’histoire était fondé sur l’utilisation des connaissances politiques. Pour comprendre le conflit israélo-palestinien ou la guerre froide, nous devions aussi comprendre le climat politique sous-jacent. C’est comme ça que j’ai changé de voie.
Qui vous a le plus inspiré lorsque vous étiez élève de l’IB ? Avez-vous eu un mentor ou un enseignant qui vous a laissé une forte impression positive ?
Mes enseignants d’allemand et d’anglais m’ont influencé non seulement grâce à leurs cours, mais aussi parce qu’ils m’ont appris à apprendre pour toute ma vie. Ils ont su nous faire voir qu’il existait plusieurs manières de penser et que, même dans la diversité, il y a toujours une perspective neutre. C’est dans cette neutralité que les personnes de toutes les cultures peuvent trouver des points communs. Les élèves de l’IB d’autres pays que j’ai rencontrés au cours de mes études m’ont montré qu’un tel terrain d’entente est possible. Le simple fait de parler de nos expériences communes avec l’IB crée instantanément des liens.
Quels conseils donneriez-vous aux élèves de l’IB qui envisagent un parcours tel que le vôtre ?
Le conseil que je donnerai à tous les élèves de l’IB qui voudraient suivre le même chemin que moi est de se concentrer vraiment sur les cours d’histoire et d’économie. Ces deux matières peuvent leur apporter de réels avantages par rapport à d’autres étudiants ou à d’autres candidats lorsqu’ils seront à la recherche d’un emploi. Je dirais la même chose de la TdC, du programme CAS et du mémoire qui constituent des atouts considérables. Un bon mémoire peut faire toute la différence pour les candidatures à l’université et aider les élèves à exceller par rapport à leurs pairs. Tous les diplômés du secondaire ne peuvent pas se targuer d’avoir rédigé quelque chose d’aussi abouti qu’un mémoire.
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