Alison Li a mené à bien le Programme d’éducation intermédiaire (PEI) à la Beijing City International School et le Programme du diplôme à la Nord Anglia International School Shanghai, en Chine, avant d’entamer ses études supérieures à l’Université McGill, au Canada.
Comment votre perspective a-t-elle changé depuis que vous avez fini le PEI et le Programme du diplôme ?
J’aime apprendre quelque chose de nouveau tous les jours. J’ai terminé le PEI avec le sentiment que j’aurais pu mieux faire. Du coup, je me suis davantage motivée tout au long du Programme du diplôme. Je me suis engagée à valoriser mon point de vue et à m’inscrire à une université pour laquelle je ne pensais pas être assez bonne. Quand j’ai reçu mon diplôme de l’IB, je voulais aller plus loin. Je suis à présent sur le point d’obtenir ce que je veux. Je veux apprendre davantage, penser davantage, me dépasser et faire le plus de choses possibles. J’ai choisi de canaliser ces ambitions dans l’étude de l’histoire à l’Université McGill. J’ai découvert une nouvelle façon d’étudier l’histoire au PEI.
J’avais 16 ans et je me sentais dépassée par toutes les interprétations possibles données à un événement historique unique selon les informations contenues dans les manuels scolaires de pays différents. Cela a été une véritable révélation, car jusqu’alors, j’avais étudié l’histoire comme si c’était un récit factuel du monde. Il est très important que les élèves de l’IB actuels comprennent que la connaissance ne peut pas être considérée comme acquise. Ils doivent prendre conscience de la façon dont elle émerge et dont elle se présente à nous. Tout cela est en lien direct avec ce que l’on nous enseigne dans le cours de théorie de la connaissance (TdC) du Programme du diplôme. Il est essentiel de bien comprendre tout ça dans un monde où tous les élèves ne sont pas encouragés à s’interroger sur ce qu’ils savent ou ce qu’ils apprennent.
Dans quelle mesure le PEI vous a-t-il préparée à la suite de vos études, et en particulier au Programme du diplôme ?
Le PEI m’a aidée à bien choisir mes matières pour commencer le Programme du diplôme. J’avais la possibilité d’apprendre tout ce qui était proposé dans les domaines des arts, de la technologie, des sciences humaines, des sciences et de la langue. En y réfléchissant bien, je suis contente d’avoir pu faire ces choix, car tous les systèmes éducatifs ne nous permettent pas de devenir de tels apprenants équilibrés.
Le projet personnel du PEI et le mémoire du Programme du diplôme ont-ils été utiles pour vous préparer à l’université ?
Le projet personnel m’a permis d’explorer mon côté musical puisque j’ai choisi d’apprendre à jouer du violon. Le rapport du projet personnel de 4 000 mots a été une tâche utile pour préparer la rédaction du mémoire.
« Je me rappelle avoir demandé à mon coordonnateur du Programme du diplôme s’il avait aussi suivi les programmes de l’IB, mais il m’a répondu qu’à son époque un tel système éducatif n’existait pas. »
Pendant ma première année à l’université, j’ai mis en pratique le processus utilisé pour la rédaction du mémoire de nombreuses fois. Aujourd’hui, il m’arrive de travailler sur l’équivalent de quatre mémoires en même temps. Il est évident que les travaux de recherche effectués dans le cadre des programmes de l’IB m’ont très bien préparée pour l’université.
Quelles sont les compétences que vous avez acquises grâce au projet communautaire du PEI et au programme créativité, activité, service (CAS) du Programme du diplôme ?
Je me rappelle qu’à l’époque j’avais trouvé la composante communauté et service du PEI pénible à cause des nombreuses réflexions à mener. Puis, je me suis rendu compte qu’elle me donnait un avantage dans le Programme du diplôme, car j’étais déjà habituée à réfléchir sur les expériences du programme CAS en gardant le profil de l’apprenant de l’IB à l’esprit. J’ai fini par prendre goût au processus de réflexion et je m’en sers encore parfois. Le fait d’être consciente de mes points forts et des domaines dans lesquels je peux m’améliorer m’a été très utile lors d’entretiens et de candidatures. C’était d’ailleurs un des objectifs que les élèves du Programme du diplôme pouvaient sélectionner pour leur activité CAS.
Qui vous a le plus inspirée lorsque vous étiez élève de l’IB ?
Par coïncidence, ce sont mes coordonnateurs du PEI et du Programme du diplôme, qui travaillaient dans deux établissements différents, qui m’ont le plus inspirée au cours de mes études dans les programmes de l’IB. Ils avaient tous les deux un profond respect pour l’IB et étaient très attachés à sa philosophie. Ils m’ont ainsi donné envie de tirer le meilleur profit de ces programmes. Je me rappelle avoir demandé à mon coordonnateur du Programme du diplôme s’il avait aussi suivi les programmes de l’IB, mais il m’a répondu qu’à son époque un tel système éducatif n’existait pas. C’est ce qui m’a le plus marquée, surtout après avoir obtenu mon diplôme de l’IB. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir accès à la scolarité, et encore moins de bénéficier du système éducatif de l’IB, qui offre la possibilité d’étudier un éventail de matières, de découvrir la société dans un contexte de mondialisation, et d’apprendre à penser au-delà de sa zone de confort.